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Connaissance de Soi et art de vivre

La médecine ayurvédique au Congrès de l’OMS

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Allocution sur la médecine traditionnelle au Congrès de l’OMS

Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS
Beijing, République populaire de Chine, 7 novembre 2008

OMS

« Je commencerai par la réalité telle que nous la connaissons aujourd’hui et qui, à un niveau au moins, est très simple : la médecine traditionnelle est généralement disponible, abordable et couramment utilisée dans de grandes parties de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique latine.

Dans certains systèmes traditionnels, comme la médecine traditionnelle chinoise et le système ayurvédique dont les racines historiques sont en Inde, les pratiques traditionnelles reposent sur des siècles de sagesse et d’expérience.

Les soins médicaux sont devenus en quelque sorte déshumanisés, certains diraient même empreints de dureté. Dans la plupart des pays riches, le nombre des médecins de famille et des médecins dispensant des soins primaires continue de diminuer. La tendance aux soins hyper spécialisés ne favorise pas une bonne relation humaine entre le médecin et le patient. Trop souvent, le patient n’est plus traité comme une personne, mais plutôt comme un ensemble d’organes distincts, chacun relevant d’un spécialiste souvent très compétent.
Pour certains commentateurs au moins, la progression de la médecine alternative répond à une recherche de soins de santé plus personnalisés, plus généraux et davantage empreints de compassion. La tendance est presque certainement renforcée par la renommée croissante des produits prétendument naturels considérés comme intrinsèquement bons et sûrs, une hypothèse bien contestable. Cette foi est facile à exploiter au niveau commercial.

Elle est plus difficile à exploiter quand la médecine traditionnelle relève de praticiens expérimentés, titulaires d’une licence, ayant reçu la formation voulue et pratiquant un art ancien, culturellement respecté et utile, de soins et de traitements fondés sur la compassion.

Fondées sur le Rapport sur la santé dans le monde, mes principales conclusions devraient être évidentes. À mon avis, les appels pressants que nous entendons préconisant un renouvellement des soins de santé primaires nous donnent l’occasion idéale de réexaminer la place de la médecine traditionnelle, d’envisager sous un angle positif les nombreuses contributions qu’elle apporte à des soins de santé équitables, accessibles, abordables et centrés sur les gens…

Il ne faut pas opposer la médecine traditionnelle et la médecine occidentale. Dans le contexte des soins de santé primaires, les deux peuvent se compléter harmonieusement et il convient d’utiliser les meilleures caractéristiques et de compenser les points faibles de chacune.
Le moment est également venu d’envisager la médecine traditionnelle comme une ressource précieuse qu’il faut respecter et soutenir en tant que source potentielle de progrès thérapeutiques…

Prévenir vaut mieux que guérir: la santé publique doit cette maxime à la Chine et au Huangdi Neijing, le plus important livre de l’ancienne médecine chinoise.
Au long de ces 3000 ans d’histoire, la médecine traditionnelle chinoise a fait oeuvre de pionnier dans des domaines tels que le régime alimentaire, l’exercice, la sensibilisation aux influences de l’environnement sur la santé et l’utilisation de médicaments à base de plantes dans le cadre d’une approche globale de la santé.

D’autres systèmes médicaux anciens dans d’autres pays, comme l’Ayurveda en Inde, offrent le même type d’approches. Ce sont là des moyens historiques qui sont devenus d’autant plus utiles face aux trois principaux maux auxquels nous sommes confrontés au XXIe siècle : la mondialisation de modes de vie malsains, l’urbanisation sauvage rapide et le vieillissement de la population. Ces tendances planétaires ont des conséquences mondiales pour la santé et se reflètent surtout dans l’augmentation universelle des maladies non transmissibles chroniques, comme les cardiopathies, le cancer, le diabète et les troubles mentaux.

Contre ces maladies et de nombreuses autres affections, la médecine traditionnelle a beaucoup à offrir en termes de prévention, de réconfort, de soulagement et de soins… »

Source: Organisation mondiale de la Santé, Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. (article en pdf)

                                                                                                                                                      

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Auteur : AVM Sud-Est

Connaissance de Soi et art de vivre : la science védique de Maharishi

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